Russicada: Une Ville..Une Histoire

 

Ville côtière, Skikda ou Russicada dans l’antiquité, fut pendant convoitises des peuples venus de l’autre cotéc des siècles l’objet de conve la méditerranée. L’histoire de cette cité antique est ainsi liée à cell de l’Afrique du Nord.

L’Antiquité

fondée par les phéniciens qui y édifièrent une petite cité sur les bords de la va vallée du Saf-Saf et lui donnèrent le no nom de Tapsa. La grande cité de Thapsus qui fut créée en 47 avant J.C tomba ca les mains de Massinissa après la chute de Carthage. Elle conserva son rôle de débouché naturel des produits de l’agriculture d’une pa de la Numidic. L’importance de Thapsus augmenta à l’époque où a décida d’ouvrir son royaume aux négociants Grecs et Siciliens. Ap les victoires de César en Afrique, elle prit le nom de Russicada en 186 et fut érigée en colonie Romaine. Russicada faisait partie avec Chullu(collo), Mileve (Mila), et Cirta (Constantine) de la confédération des IV Colonies. Ou Confédération Cirtenne. Lorsque cett confédération fut dissoute à la fin du ||lème siècle, Russicada retro son autonomic, elle sera dès lors dirigée par un fonctionnaire impér appelé curateur et commença à perdre son prestige et son impo tance au profit du port voisin d’hippo regius. Sa décadence se confirmera avec l’invasion des Vandales. La ville subit le pillage des vandales mais ne fut pas détruite, elle survécut jusqu’à la fin du V siécle où l’on nota à cette période la présence de deux évêques de Russi cada: l’un catholique et l’autre donatiste.

Reconstruite au moyen âge, elle redevint une cité prospère et opulente grâce à son commerce de textile et surtout son marbre réputé sur les marchés riverains. La région de Skikda s’est arabisée aux premières heures de la conquête islamique, dont les vestiges sont symbolisés par la mosquée de Sidi Ali El Kebir à Collo qui date de l’an 56 Hégirien. La pénétration de l’islam dans la région se fit par l’intermédiaire de Oheid Allah El Fatimi » qui réussit à convertir les tribus de la confédération des « Katana >».

L’occupation française

L’antique Russicada fut occupée en 1838 par les troupes coloniales françaises regroupées au camp d’Eddies (Kendedis). Elle porta d’abord le nom de port de France et quelques années plus tard celui de Philippeville en hommage au roi français Louis Philippe.Durant l’occupation française, Skikda était considérée comme le débouché maritime naturel de Constantine.

L’extension de la colonisation à la région de Skikda a été rapide et sélective favorisant ainsi l’émergence de nombreux centres de peuplement à forte dominance européenne surtout, dans la vallée du Saf-Saf, devenue un véritable couloir de colonisation avec la création des centres de « Damremon» (Hamadi Krouma), «Vallée (Hamoudi Hamrouche), «Saint-antoine » (El-Hadaiek), «Praxbourg (Bouchtata), Saint Charles » (Ramdane Djamel), «Gaston Ville (Salah Bouchaour) «Robert Ville » (Emjez Eddchiche), El-Harrouch, le col des oliviers >> (Ain Bouziane).

Plusieurs actions ont été initiées pour renforcer l’occupation coloniale et valoriser l’expansion économique, dont les principales sont la construc- tion de la voie ferrée Constantine-Skikda en 1859, décision de constru- ire le port de Skikda en 1860, l’ouverture de la route Constantine- Skikda en 1870 avec la mise en service de la voie ferrée.

La guerre de libération nationale Skikda a connu un de ses plus grands moments d’héroïsme avec la journée du 20 août 1955 où l’armée coloniale a subi de lourdes pertes en hommes et en matériels. Cette journée dite des sept bombes a été marquée par d’importants événements qui ont donné à la révolution un nouvel élan. Les Moudjahiddines avec l’appui de la population ont mené des opérations militaires qui ont ciblé 44 objectifs dans des sites stratégiques militaires de l’occupant et certaines infrastructures adminis- tratives. La réaction de l’ennemi a été des plus violentes. Il a perpétré de nombreux massacres collectifs dont les victimes sont des populations civiles autochtones, au niveau notamment du poste de police (2ème arrondissement), poste de Gendarmerie du Kobia, poste de police Judiciaire, la Caserne MANGIN, l’aérodrome, Fil-Fila et Alia.

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